Zelensky accueille ce qu’il perçoit comme un tournant majeur dans la position de Trump sur l’Ukraine
Réactions et contexte international
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué ce qu’il décrit comme un tournant majeur dans les positions de Donald Trump sur le conflit en Ukraine, lors d’une conférence de presse.
Des positions sur l’OTAN et l’usage de la force
Dans une intervention publiée sur Truth Social, Trump a estimé que les pays membres de l’OTAN devraient abattre les avions russes qui pénètrent dans leur espace aérien.
Il affirme que la Russie mène depuis trois ans et demi une guerre sans direction claire et qu’une véritable puissance militaire l’aurait remportée en moins d’une semaine, le comparant à un tigre de papier.
Le ton de ces messages est décrit comme radicalement différent par rapport au précédent.
Possibilité de regagner le territoire perdu
Au début de l’année, Trump avait laissé entendre à Zelensky qu’il n’avait pas les cartes en main et avait évoqué des échanges de territoire.
Après leur entretien mardi à New York, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, Trump affirme désormais qu’avec du temps, de la patience et le soutien financier de l’Europe et de l’OTAN, il serait possible de revenir aux frontières d’où le conflit est parti.
La Russie et ses difficultés économiques
Trump déclare que Poutine et la Russie traversent de gros problèmes économiques. Il poursuit en affirmant qu’il continuera à fournir des armes à l’OTAN afin que l’alliance en fasse ce qu’elle veut, tout en souhaitant le meilleur aux deux pays.
Le regard sur Zelensky et les perspectives futures
En février, Trump avait suscité une forte attention en s’adressant à Zelensky dans le Bureau ovale. Mardi, il le décrit comme un homme courageux qui se bat avec détermination et affirme avoir beaucoup de respect pour la manière dont l’Ukraine se bat.
L’ancien candidat annonce qu’il se donne un mois pour décider s’il accorde sa confiance à Poutine. Malgré une rencontre en Alaska et plusieurs appels, il affirme ne pas avoir convaincu le Kremlin de cesser les hostilités, et note que sa relation avec Poutine n’a pas suffi, évoquant également cette question lors d’une réunion avec le président français Emmanuel Macron.
