Donald Trump accueille Mohammed ben Salmane à la Maison Blanche : investissements massifs, accords et garanties de défense

Rencontre à la Maison Blanche et cadre protocolaire

Le président américain a reçu Mohammed ben Salmane le 18 novembre 2025 dans le Bureau ovale, adoptant un protocole plus chaleureux que celui attribué par certains à l’ère précédente. L’événement s’est déroulé en présence du visiteur saoudien, décrit comme un interlocuteur extrêmement respecté et ami de longue date.

Lors de l’accueil, le chef de l’État a salué le travail accompli par son interlocuteur, évoquant ce qu’il a réalisé dans divers domaines, y compris les droits humains et d’autres aspects.

Engagements économiques et investissements

Mohammed ben Salmane a annoncé une hausse des investissements saoudiens vers les États‑Unis, passant de 600 milliards de dollars à près de 1000 milliards. Cette perspective a été présentée comme un pas important pour l’avenir économique des deux pays.

Accords d’Abraham et questions diplomatiques

En mai, le royaume avait été reçu avec des promesses d’investissement considérables, sans toutefois adhérer à la liste des États arabes ayant reconnu Israël pendant le premier mandat de Donald Trump. Le président américain a réaffirmé l’ouverture à une évolution des accords d’Abraham, tandis que le dirigeant saoudien a souligné son intérêt pour une solution à deux États et sa volonté d’éviter une clarification imposée.

Garanties de défense et technologies sensibles

Sur le volet sécuritaire, Mohammed ben Salmane est venu solliciter des engagements américains de protection, s’inspirant de l’exemple du Qatar qui a obtenu une aide en cas de nouvelle attaque. Outre les avions F-35, le royaume porte un intérêt à des technologies américaines avancées, et notamment des puces sophistiquées, dans le cadre d’un vaste programme de transformation économique fondé sur l’intelligence artificielle. Les experts soulignent que des contrôles restent envisageables, notamment en ce qui concerne les technologies sensibles et les relations avec la Chine.

Plusieurs dossiers diplomatiques sensibles pourraient être abordés, dont les questions liées à l’Iran.

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