Trois morts lors d’une nouvelle frappe américaine contre un navire présumé trafiquant de drogue
Contexte et implications de la frappe
Cette attaque, révélée par le ministre américain de la défense Pete Hegseth, porte à au moins 65 le nombre de morts attribués à des frappes aériennes ordonnées par le président Donald Trump dans le cadre de la lutte contre l’afflux de drogue vers les États‑Unis.
Selon les informations fournies, le navire visé « était connu de nos services de renseignement pour être impliqué dans le trafic illicite de stupéfiants » et « transitait sur une route associée au trafic de drogue » tout en transportant des stupéfiants, a précisé Pete Hegseth sur le réseau X.
Trois hommes se trouvaient à bord lors de la frappe, qui a été menée en eaux internationales. Les trois personnes ont été tuées et aucune victime parmi les forces américaines n’a été signalée.
Exécutions extrajudiciaires et suites opérationnelles
Il a assuré que Washington poursuivrait à la fois les opérations et les éliminations des trafiquants, les traitant comme des menaces similaires à celles qui ont été gérées contre Al‑Qaïda par le passé.
Depuis le début du mois de septembre, les frappes aériennes se déroulent dans le Pacifique et notamment dans les Caraïbes, visant des bateaux présentés comme appartenant à des trafiquants de drogue. Avant le raid du week-end, le gouvernement américain avait revendiqué 15 attaques au cours des dernières semaines, évoquant 62 morts sans établir de liens de causalité entre les personnes tuées et le trafic.
Questions juridiques et réactions internationales
Des experts ont remis en question la légalité de ces frappes dans des eaux étrangères ou internationales contre des suspects n’ayant pas été interceptés ou interrogés.
Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, a appelé vendredi les États‑Unis à cesser ces opérations et à mener des enquêtes « rapides, indépendantes et transparentes ».
Réponses et justification de Washington
Le président américain affirme que ces actions s’inscrivent dans le cadre du conflit armé contre des groupes considérés comme « terroristes ». Il accuse notamment le président vénézuélien Nicolás Maduro d’appartenir à un cartel; Maduro dément et dénonce des tentatives de déstabilisation des États‑Unis.
Les États‑Unis ont déployé huit navires de guerre dans les Caraïbes et des avions de chasse F‑35, tandis qu’un porte‑avions américain, le plus grand au monde, se dirige vers la zone.
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