La Suisse freinée par la Slovénie : nouvelle attente dans la course à la Coupe du monde
Dispositif slovène et contrôle du match
Contrairement au match aller à Bâle, où la Suisse avait pris l’avantage en première mi-temps, elle n’a jamais réussi à faire la différence au Stadion Stozice. Le sélectionneur slovène Matjaz Kek avait aligné cinq défenseurs pour bétonner l’arrière, une option qui s’est avérée efficace.
Premières minutes et verrou suisse
Les Helvètes ont peiné à devenir dangereux lors des 45 premières minutes, en raison notamment de passes peu précises. Manuel Akanji a souvent ralenti l’animation du jeu, tandis que Ruben Vargas n’a pas trouvé le bon tempo face à l’arrière-garde slovène.
Réaction tactique et dernier élan
À l’heure de jeu, Murat Yakin a introduit Miro Muheim (pour Silvan Widmer) et Johan Manzambi (pour Djibril Sow), modifiant le système vers une organisation proche d’un 3-4-3 résolument offensive. Ce changement n’a pas permis de renverser la situation, et Dan Ndoye a été cantonné à un rôle de piston droit qui ne lui convient pas.
Occasions tardives et verdict
Les Suisses ont dû attendre les derniers instants pour se créer de vraies occasions. Muheim et Granit Xhaka ont buté sur Jan Oblak, qui a mis fin à la série de six victoires consécutives de la sélection helvétique.
Implications et prochains rendez-vous
La Suisse devra préparer les rencontres de novembre contre la Suède à Genève et face au Kosovo. La qualification pourrait dépendre de la dernière journée, avec le déplacement à Pristina comme ultime défi.
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